Ma rencontre avec la romance Stendhalienne
Pour mon premier billet je vais vous compter ma rencontre avec Stendhal.
Tout commence lors de mon séjour à Rome en mai 2008, je parcours alors cette magnifique capitale en visitant les coins cités dans la plupart des guides touristiques.
Donc, je passe bien évidemment par le Panthéon, suis un tas de petites rues pour ensuite arriver par miracle sur une petite place nommée « Piazza Della Minerva » ou se trouve l’église Santa Maria Sopra Minerva (Sainte Marie de la Minerve). Devant cette église, on aperçoit au numéro 66 une petite maison, sur le mur de cette dernière se distingue une plaque ayant pour contenu :
Dans cet immeuble, anciennement Palais Conti, Stendhal, que les Promenades dans Rome ont rendu digne du nom de Romain, a habité entre 1834 et 1836, y évoquant sa lointaine enfance dans la Vie de Henri Brulard, et il a porté un regard aigu sur la société de son temps dans Lucien Leuwen. 8 mars 1964
La photo de cette plaque est disponible dans la galerie.
C’est à ce moment précis que je demande à ma petite amie qui est Stendhal, elle me regarde avec étonnement et me dit que c’est un auteur du 19ème siècle ayant écrit entre autres « Le Rouge et le Noir ».
En rentrant à Paris, sur les quais de Saint-Michel nous décidons donc de faire les bouquinistes sans but précis, nous flânons le long des grosses boîtes vertes nous faufilant entre les touristes et les passants quand soudain elle lève vers moi un livre de poche… « Le Rouge et le Noir ».
Quelques jours plus tard je débutais la lecture (dans le RER…) des aventures du jeune Sorel et de sa fulgurante ascension dans les sphères mondaines de la société parisienne du 19ème siècle pour depuis ne plus quitter la littérature Stendhalienne !
Tres belle histoire : )) moi c’est Lucien Leuwen qui m’a rendu fan
Merci Mathieu-Louis.
En fait, je n’ai jamais lu de Stendhal que sa correspondance, son ou ses journaux et une multitude d’ouvrages et articles ( plusieurs mètres linéaires !). Cela donne le sentiment d’être dans l’intimité du personnage. Ce qui, déjà, permet de se dire l’ami de l’individu. Mais sa production littéraire… Ce sera pour plus tard, et moi également, je commencerai par Leuwen dont j’ai l’édition Pléiade dernier cru. Cette dernière présente l’avantage de contenir les différents jets : le chasseur vert, le premier manuscrit, etc. et un appareil critique extrordinaire.
Ce qui me désole, c’est mon dégoût des épinards ! Cordialement.
En effet les collections Pléiade sont vraiment complètes, personnellement je préfère les éditions de poche qui sont beaucoup plus pratiques (mais comparons ce qui est comparable).
Les épinards… une longue histoire propre à chacun, qui n’a jamais grimacé devant une assiette remplie de cette verdure visqueuse ?
A bientôt Michel.
Je suis revenue à Stendhal en 1983. En commençant par la fin, c.a.d. Lamiel. A partir de ce roman inachevé, j’ai TOUT lu ( l’oeuvre entier, journaux, correspondance…) grâce donc à Lamiel. Devenue passablement « spécialiste » de T.E. Lawrence, j’ai été frappée par un nombre assez considérable de ressemblances dans le caractère et les motivations de ces deux auteurs. Sans perdre de vue les inévitables dissemblances. Ceci n’est pas une farce comme on pourrait le croire!
Belle histoire Régina.